TÉMOIGNAGES
Espaces naissants
ANA SANZ
J’ai appris la lenteur du temps, qui multiplie à l’infini la perception, l’écoute et l’attention.
RAFAEL GARCÍA
En tant que « sage femme » j’observe une grande similitude entre les espaces mis en place par Cherif et ceux conçus pour aider à la naissance. Mentionnons tout d’abord la présence : la qualité de la présence des personnes que nous accompagnons lors des accouchements et des naissances exerce une influence sur le champ, la sphère où se meuvent la maman, le papa et le bébé. Ce n’est pas ce que nous faisons qui importe, mais plutôt le fait d’arborer un état d’esprit ouvert, perceptif, discret et disponible : il ne faut rien faire de spécial ni se mettre en avant pour que l’accouchement se déroule sans problème.
HELENA MASNOU
Être aux côtés de Cherif ne signifie pas seulement travailler avec son corps pour mieux le connaître et mieux se connaître soi-même. Avec lui, j’ai pu établir un contact honnête avec ma propre spiritualité sans aucun schéma ni règle, simplement parce que je me suis ouverte à l’expérience. C’est comme cela que j’ai appris et reconnu qu’il y a des endroits où l’on ne peut accéder par la raison ou l’intelligence, mais plutôt à l’aide du corps qui fait office de canal de l’expérience en majuscules. Je me suis abandonnée au corps et à la peur… et cela s’est traduit par du plaisir et de la gratitude.
MARIBEL PUIG
Lors des rencontres, j’ai retrouvé d’anciennes peurs et blessures que j’ai pu embrasser avec gentillesse. Ce mot, qui m’a tant aidé, est l’un de ceux qui définissent le mieux le travail de Cherif. C’est dans la gentillesse, en effet, que j’ai appris à prendre soin de moi-même et à me procurer ce dont j’avais besoin, en m’offrant une opportunité d’auto-maternage.
PACO CALVETE
Transposer ce que j’ai appris dans le corps, l’incarner, le vivre, en jouir. Passer du jugement à l’intuition, cesser de chercher au dehors et se concentrer davantage sur la recherche intérieure. Me trouver au sein de moi-même et non plus me perdre dans les autres. Les peurs se dissolvent. Le fait de dire que tu as peur m’a ému, m’a rapproché et m’a fait t’aimer plus encore. Les peurs et moi, nous nous respectons.
SUSANA CEBRIAN
À la fin du processus, j’éprouve la sensation d’avoir trouvé la manière de poser mon attention sur un autre niveau, un niveau où je peux relâcher quelque peu la fixation de mon caractère et me dénuder un peu plus pour embrasser l’expérience telle qu’elle est, sans expectative et avec une certaine neutralité, ce qui me permet de m’ouvrir et de me laisser surprendre.
VICTOR USAOLA
En regardant l’horizon, j’ai senti que le voile du mystère a ouvert une brèche par où il est possible d’observer la réalité véritable : un tout ordonné, unifié et contemplé, qui a le droit d’exister, un ordre duquel rien ne s’échappait. Je m’éveille dénudé et ivre, je traverse amoureux la mort et la vie, en réalisant ma propre naissance au sacré.
SARA REMIRO
C’était un espace d’ouverture, où j’ai réalisé combien le contact avec les autres était important pour moi. Établir des contacts en faisant moins d’efforts : être plutôt que faire.
ESTHER CACERES
Cela a représenté pour moi un retour à la maison, la possibilité de « re-habiter » mon corps et d’aiguiser mon attention pour trouver le chemin vers le véritable contact interne et le contact avec l’autre. Le temps et le silence. J’ai ainsi pu savourer la vie à nouveau après une période sombre. Merci de m’avoir donné cette opportunité de partager.
JORDI MINGUITO
Le temps cesse d’avoir de l’importance dans ses ateliers. Il est remplacé par ce qui ressort de chacun d’ente nous. Dans la gestalt-thérapie, nous parlons de figure et de fond. Je pense que Cherif est un expert en a matière. Par le mouvement, la présence et l’attention, il facilite l’émotion et le contact avec le corps pour qu’émerge une conscience profonde où la figure se détache avec précision. Cherif possède la capacité de nous accompagner dans cet état de conscience.
ELISABET CAMPRUBÍ
J’en ai retenu la danse des vagues,
le jeu entre le temps et l’espace,
entre la verticale et l’horizontale, le haut et le bas.
En renaissant, j’ai appris que la volonté de vivre et de donner la vie
est plus importante que notre petit ego,
qu’il n’est pas nécessaire de lutter jusqu’à l’exténuation pour vivre,
qu’il faut respirer, donner du temps au temps.
Je veille dorénavant à ne pas perdre mon âme.
Merci pour ta bienveillance et ta fermeté.
JUANA MARIA GONZÁLEZ
Cette expérience m’a appris qu’il n’est jamais trop tard pour renaître à la vie et renoncer à la douleur de notre ego, à la torture des souvenirs.
LAURA RODRÍGUEZ
Tous les sens à fleur de peau, l’odorat, le toucher, l’écoute… Une réceptivité extrême, une jouissance à l’état pur. Une fois au dehors, j’ai encore ressenti cette sensation pendant un long moment. Aujourd’hui, je peux toujours toucher quelque chose qui est resté en moi, que je décris comme du plaisir, un sourire intérieur, une reconnexion avec moi-même.
LOURDES SEGADE
Je ressens dans le corps un entendement qui va bien au-delà de la simple connaissance. C’est comme si l’information libérée, ne passant pas par l’intellect et s’exprimant par la matière, par le corps, était réabsorbée une fois intégrée. C’est une sensation étrange, la certitude que tout ce qui est passé dans et par mon corps, ces jours-là, continue à être bien présent, est placé dans un meilleur endroit et forme un paysage moins aride, moins dur (si tel était le cas) et plus agréable.
JUDITH ENRÍQUEZ
Depuis l’expérience de la renaissance, je sens que je me trouve ailleurs, dans un lieu protégé et agréable.
BEATRIZ GARCIA
BEATRIZ GARCIA Faire une place à la douleur, au plaisir, à l’angoisse, à la joie, à la tristesse, au désir… Tout est possible, sans exception, sans tension, sans censure, sans vouloir ressentir seulement ce qui est positif. Ce fut un plaisir de parcourir la douleur.
BET COSTA
Pour moi, aujourd’hui, la Vie a une autre couleur, une autre saveur. Aujourd’hui, je suis en Elle !
LUC WALWARE
Le processus de naissance s’est déroulé de façon très naturelle et à tour de rôle : la mère, le père et l’enfant. À chaque fois, j’ai pu être avec moi-même et avec l’autre, sans que les limites ne se chevauchent. J’ai pu m’aimer et aimer les autres sans être en symbiose, sur le recul ou dans le sacrifice.
MONTSE GARCÍA
Je te remercie profondément pour le soin et la délicatesse avec lesquels tu réalises ton travail. Tu utilises la caresse, pas le burin, et j’ai besoin de cette chaleur pour m’ouvrir. J’ai pris cela comme un cadeau : j’ai pu m’ouvrir aux autres et à moi-même, en me disant « je veux le faire », parce que tout mon être s’est senti accompagné et protégé.
SUSANA MARTINEZ
SUSANA MARTINEZ Cet atelier m’a permis de lâcher prise afin de renaître, de me donner un espace et de me réjouir avec tous les invités venus à ma fête, en leur souhaitant la bienvenue chez moi, en les accueillant avec mes peurs, mes passions, ma douceur, ma jalousie, mes convoitises, ma sensualité, ma colère, ma folie…
MARTA PONCE
Un voyage d’intégration, de connexion avec moi-même, avec le monde et avec les autres.
MARIANA MACHUCA
Je garde en moi, comme un cadeau, la beauté d’avoir pu « incarner » la trinité que nous ritualisons à chaque rencontre avec tant d’amour.
OSWALDO VELÁSQUEZ
Toute tentative de description de cette expérience n’est qu’une brève promenade sur le rivage, « une immersion dans les profondeurs de la mémoire sensorielle », que le langage, verbal ou écrit, n’arrive pas à représenter dans tout son ensemble.